⁕ Feel good

« Feel Good » de Thomas GUNZIG

Lecture de janvier 2021 ➡

Au diable Vauvert éditions – 400 pages – Broché –

🌸🌸🌸

Troisième choix pour le ➡➡➡ prix « étranges lectures », un roman des éditions « Au diable Vauvert » et donc un feel-good  en littérature belge, proposé par la bibliothèque de ✅ Saint-Geyrac.

Je suis assez pointilleuse dans ce genre de récit qui n’est pas mon domaine de prédilection. J’ai lu ce roman assez vite. Il y a pas mal de répétition de textes et d’épistrophes. On démarre avec Alice en première partie, ensuite avec Tom, et bien sûr ils se rejoignent en troisième partie. C’est là que l’on retrouve ces répétitions, donc je suis passée par-dessus. Reprendre les fins de phrases et les resservir en début de la suivante aussi. Donc on arrive vite à plus de 390 pages…

Pour l’histoire en général, Alice va se retrouver dans une situation des plus démunie et fera tout pour s’en sortir ou du moins essayer, Tom va vivre, lui aussi, une descente vertigineuse dans sa vie sociale et maritale. Leur rencontre va leur permettre ensemble de monter un projet : un braquage culturel! L’idée est assez ingénieuse.

« Tout fini toujours par s’arranger »

Ça c’est moins sûr… mais ici l’auteur peut tout se permettre, nous sommes bien dans un feel-good. Pour ceux qui sont adeptes du genre n’hésitez pas, je ne connaissais pas l’auteur mais il est renommé en satyre sociale.

✅ Présentation

« Ce qu’on va faire, c’est un braquage. Mais un braquage sans violence, sans arme, sans otage et sans victime. Un braquage tellement adroit que personne ne se rendra compte qu’il y a eu un braquage et si personne ne se rend compte qu’il y a eu un braquage, c’est parce qu’on ne va rien voler. On ne va rien voler, mais on aura quand même pris quelque chose qui ne nous appartenait pas, quelque chose qui va changer notre vie une bonne fois pour toutes. » Quel est le rapport entre un écrivain sans gloire, le rapt d’enfant et l’économie de la chaussure ? Vous le saurez en lisant la nouvelle satire sociale de Thomas Gunzig.

✅ L’auteur

Thomas Gunzig, né en 1970 à Bruxelles, est l’écrivain belge le plus primé de sa génération et est traduit jusqu’en Chine. Il enseigne à l’Université de Bruxelles. Nouvelliste exceptionnel, il est lauréat du Prix des Editeurs pour Le Plus Petit Zoo du monde, du prix Victor Rossel pour son premier roman Mort d’un parfait bilingue, des prix de la RTBF et de la SCAM, du prix spécial du Jury, du prix de l’Académie Royale de Langue et de Littérature Française de Belgique et enfin du très convoité et prestigieux prix Triennal du Roman pour Manuel de survie à l’usage des incapables. En 2017, son roman La Vie sauvage reçoit le prix Filigranes. Star en Belgique, ses nombreux écrits pour la scène sont joués en permanence. Scénariste, il a signé le Tout Nouveau Testament aux deux millions d’entrées dans le monde, récompensé par le Magritte du meilleur scénario et nominé aux Césars et Golden Globes, et est scénariste de Blake et Mortimer, le dernier pharaon.

Laisser un commentaire